septembre 2, 2021

Communication sur la durée minimum du trajet sur les axes routiers

“Si la vie humaine n’a pas de prix, nous agissons toujours comme si quelque chose dépassait, en valeur, la vie humaine”.

Antoine de Saint-Exupéry

Il vous est peut-être déjà arrivé d’entendre dans un bus lors d’un voyage, des injonctions ou exclamations de type : “chauffeur nous sommes pressés, chauffeur accéléré, le chauffeur si roule lentement”.

La finalité derrière ces différentes interpellations est d’arriver le plus rapidement possible un peu comme si, nous voulions accélérer la vitesse d’écoulement du temps. Mais vaut-il arriver sain et sauf en un temps raisonnable, que mal en point après avoir multiplié les actions dont la fatalité ne relèverait que d’une probabilité de réalisation de ce risque ?

Poser la question sous cet angle, c’est déjà y répondre en partie. En effet, la problématique au sens large est celle de la recrudescence des accidents de circulation. Face à cet épineux problème aux causes multifactorielles, les pouvoirs publics camerounais par le biais du Ministère du Transports ont mis en place une série de mesures. Ces mesures sont consignées dans la Communication spéciale du MINT du 10/08/2021 relative à la recrudescence des accidents de la circulation (communiqué disponible sur ce lien).

Comme le disait Lao Tsu, “Un voyage de 1 000 kilomètres commence toujours par un pas”, il est important pour prendre à bras le corps cette problématique complexe des accidents de la circulation de pouvoir la disséquer en petites actions traitables. Littéralement, nous devons nous lever (LOHCE) pour agir en conséquence. Un des pas important que le Ministère a jugé pertinent d’engager est celui de la mise à disposition des numéros WhatsApp pour simplifier la dénonciation des comportements déviants des conducteurs ou autres actes susceptibles de provoquer la survenance d’un accident. Il s’agit des numéros :

620 22 45 29

620 22 45 20

620 21 27 41

Par ailleurs, le Ministère à également fixé un délai minimum du trajet sur ces axes comme suit :

  • Yaoundé-Bafoussam : 5 heures ;
  • Douala-Bafoussam : 6 heures ;
  • Douala-Yaoundé : 5 heures ;
  • Yaoundé-Bertoua : 6 heures.

Une prime est donnée aux voyages de nuit, dont la durée minimale de trajet est rallongée de 2 heures.

 

Il convient ainsi, pour chaque personne d’en prendre note et dans la mesure du possible de faire preuve de pédagogie dans la diffusion de ces mesures, dont l’objectif est réduire la survenance des accidents de circulation qui endeuillent les familles au quotidien.

L’amélioration des conditions de voyage est un travail de longue haleine dont la participation collective est indispensable.

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